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France - La filière brassicole unie pour relever les défis de la compétitivité


France
April 3, 2025

Agriculteurs, collecteurs, logisticiens, malteurs, brasseurs : pour sa 25e édition, le colloque Orges brassicoles a mobilisé plus de 220 participants. Les échanges ont tourné autour de deux enjeux majeurs : la compétitivité de chaque maillon de la filière et l’anticipation des perspectives de marché, tant en France qu'à l'international. De l'épi au demi, tous ont affiché une détermination commune à surmonter ces défis et à promouvoir l'excellence de la filière brassicole française. Le succès de cet événement, organisé par ARVALIS en collaboration avec Intercéréales, l'AGPB, Malteurs de France et Brasseurs de France, illustre la volonté d’innovation et de coopération de cette filière d’excellence.
 

Photo de groupe colloque Orges brassicoles 2025 De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'ARVALIS, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez ARVALIS et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière Orges brassicoles pour ARVALIS et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'ARVALIS, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France et Franck Wiacek, directeur des actions régionales d'ARVALIS.


Technicité, qualité et logistique : les atouts de la filière

« La filière Orges brassicoles française a de nombreux atouts. D’abord, une recherche variétale exemplaire conjuguée à la grande technicité des agriculteurs qui permettent de maintenir un bon rendement et une bonne qualité des orges ; un vrai défi quand on sait que leurs moyens de production sont fragilisés par des réglementations toujours plus restrictives. Enfin, saluons le savoir-faire des collecteurs sur le travail des grains », explique Philippe Dubief, agriculteur et président de la filière Orges brassicoles pour ARVALIS et l’AGPB. « L’expertise et l’innovation portées par les malteurs et les brasseurs français sont aussi remarquables. Toutes ces compétences sont complémentaires et font de notre filière, une filière d’excellence. » conclut-il.

La filière dispose d’une diversité d’infrastructures logistiques (routières, ferroviaires, portuaires et fluviales) qui fonctionnent bien : c’est un atout supplémentaire pour sa compétitivité, qu’il faut veiller à entretenir et à améliorer, d’autant plus dans un contexte économique et géopolitique tendu.

Une compétitivité à préserver

Premier producteur de l’Union européenne avec 4 Mt d’orges brassicoles récoltés chaque année, la France conserve une surface importante dont le maintien est indispensable à la pérennité de la filière. Cette production alimente en effet trois groupes malteurs français, figurant parmi le top 4 mondial : 20% des bières brassées dans le monde le sont à partir d’orges et de malts français. Le secteur brassicole reste résilient dans un contexte inflationniste qui impacte la consommation. La France est le premier pays européen en termes de brasseries, avec 2 500 entreprises de toutes tailles, assurant une production très variée et de qualité. Le whisky français est aussi une valorisation prometteuse, avec des volumes et un nombre de distilleries en hausse, attachée à un approvisionnement majoritairement national.

La compétitivité de la filière orge/malt/bière est primordiale pour conserver les emplois et la valeur ajoutée qu’elle génère. Toutefois, les tensions géopolitiques et commerciales demeurent des sources d’incertitudes majeures pour le commerce international d’orges, de malts et de bière.

Une filière pleinement engagée dans la décarbonation

La filière des orges brassicoles est une des plus responsables et performantes au monde quant à son empreinte carbone. À l’aval, les activités industrielles de maltage et de brassage sont de plus en plus décarbonées ; par exemple, les brasseries ont réduit leurs émissions de carbone de 85% en 10 ans. Ces pratiques responsables sont possibles notamment grâce à une évolution du mix énergétique, à la moindre quantité de verre utilisée pour la fabrication des bouteilles et à la mise au point de nouvelles technologies permettant d’optimiser tous les process.

Le succès de cette transition de l’amont à l’aval sera étroitement corrélé au maintien du financement de la R&D sur les variétés, les process industriels et énergétiques…

 

 



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Website: http://www.arvalisinstitutduvegetal.fr

Published: April 3, 2025

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