France
November 23, 2016
La section Maïs & Sorgho de l’UFS a organisé sa traditionnelle assemblée de section le 23 novembre à Avignon, l’occasion d’entériner une nouvelle présidence ainsi que de réaffirmer les atouts de la filière et la mobilisation de ses acteurs.
Rémi Bastien (Limagrain), nouveau président de la section Maïs & Sorgho
Après trois années consécutives à la tête de la section Maïs & Sorgho de l’UFS, Catherine Lamboley, Customer Care Lead EME chez Monsanto International Sarl et Présidente de Monsanto SAS, France, cède sa place à Rémi Bastien, Directeur Général Europe des activités semences Grandes Cultures de Limagrain. Ingénieur-agronome de l’INA-PG, Rémi Bastien a fait toute sa carrière dans l’Agro-Industrie, dans des fonctions commerciales, marketing et de direction, en France et à l’International. Il rejoint le groupe Limagrain en 2013, d’abord en tant que Directeur Europe de l’Est avant de devenir Directeur Général de Limagrain Europe.
Déjà fortement engagé dans les travaux de l’UFS en qualité de Président du Comité Marché de la section Maïs & Sorgho, Rémi Bastien assurera la continuité des actions engagées par la section et apportera sa vision du secteur semences acquise de longue date.
Face à un marché maïs en berne, les semenciers se mobilisent !
Avec quelques 5.3 millions de doses vendues en France en 2015/2016, cette campagne marque la troisième année consécutive de baisse des surfaces, à la fois en maïs fourrage (- 2%)* et en maïs grain (- 10%)*. Dans ce contexte difficile, les semenciers se mobilisent, persuadés que, face à l’incertitude, le maïs représente une solution des plus sécurisantes pour les exploitants. Une orientation qu’explique Rémi Bastien, Président de la section Maïs de l’UFS « Incontestablement, c’est dans la difficulté qu’il faut renforcer la communication, d’où notre volonté de conserver une dynamique de promotion autour de l’amélioration variétale. ».
C’est le sens de la dernière communication consacrée au maïs grain, intitulée « Le maïs grain, entreprendre pour longtemps », qui vient s’ajouter à la campagne « Ma vache, mon maïs fourrage et moi », pour créer un réel élan autour de la thématique progrès génétique en maïs.
Un sujet incontournable pour Rémi Bastien, puisque représentatif de la valeur ajoutée crée par l’industrie semencière « Le maïs est une des espèces où l’innovation variétale est la plus soutenue grâce à des investissements importants en recherche et développement, générant des bénéfices de rendements qui profitent à l’agriculteur. C’est cette réalité que nous souhaitons illustrer, pour rappeler l’essence même du métier de semencier. »
*Estimations surfaces maïs campagne 2015-2016 ; Comité Marché, Section Maïs UFS
Une étude inédite pour mesurer la contribution socio-économique de la sélection variétale
La présentation du Dr. A. Malyska, Executive Manager de Plant ETP, consacrée à l’impact de la sélection variétale en Union européenne, a permis d’illustrer toute l’importance de l’innovation et ses retombées à la fois économiques et sociétales. Reprenant les données issues d’une étude inédite, menée par l’European Technology Platform, l’exposé proposait des argumentaires et exemples forts, nécessaires à l’ouverture du débat public sur les techniques de sélection. L’approche, scientifique et rationnelle, révèle par exemple l’influence favorable de la sélection variétale sur les objectifs communs de développement tels que la sécurité alimentaire et la préservation de la biodiversité.
Dans le cas de la plante maïs, le rapport démontre, par le biais de données chiffrées, l’apport concret de l’amélioration variétale :
- + 1.26% de rendement annuel en moyenne en maïs grain
- + 2.1 % de rendement annuel en moyenne en maïs fourrage
- + 10 millions de tonnes de maïs produites par an
- + 40% : en moyenne, la quantité supplémentaire de maïs produite en Europe par mètre cube d’eau consommée, par rapport au reste du monde.
Des chiffres qui viennent conforter le parti pris des campagnes de communication valorisant le progrès génétique.
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