Environnement et changement climatique : le gazon, un atout pour nos villesEnvironnement et changement climatique : le gazon, un atout pour nos villes
France
November 10, 2015
L’été que nous venons de vivre, deuxième plus chaud après la fameuse canicule de 2003, est venu nous rappeler le phénomène des « îlots de chaleur » dans de nombreuses agglomérations françaises. L’accumulation de chaleur par les pierres et le bitume empêche l’air de se refroidir durant la nuit et entraine des écarts de températures allant jusqu’à 8°C entre villes et campagnes.
A ces inconvénients, il existe une solution : les bienfaits du végétal apportés par les gazons !
Grâce à la transpiration des plantes, les pelouses apportent la fraîcheur recherchée par les citadins. Elles présentent une température moyenne inférieure de 10°C par rapport à l’asphalte et dissipent ainsi les pointes de chaleur des zones urbaines. Le gazon apparait alors comme l’une des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer la qualité de l’air dans nos agglomérations.
Mieux respirer en ville, c’est donc possible en implantant du gazon. 10 000 m² d’herbe captent le CO2 émis par une trentaine d’automobiles, mais aussi les poussières et saletés présentes dans l’air ambiant, trois à six fois plus efficacement qu’un sol nu. En outre, leurs racines abondantes fixent et améliorent la structure des sols, dont ils réduisent l’érosion par l’eau et le vent. Vis-à-vis de l’eau, ils agissent aussi comme un filtre naturel, et participent à la dépollution des eaux de pluie.
Les espaces enherbés, souvent agrémentés d’espèces florales, sont de plus en plus fréquents en ville et présentent les mêmes avantages que les gazons. Ils ont également un rôle écologique et esthétique, et participent au maintien de la biodiversité et des pollinisateurs.
Toutes ces surfaces végétales ont un impact positif sur le bien-être et la santé des habitants. Des études ont démontré que les odeurs et le contact de l’herbe ont des vertus apaisantes et diminuent l’anxiété et le stress liés à la vie urbaine. Les gazons, par exemple, constituent des aires de sports et de loisirs bénéfiques sur les plans physique et psychologique, et vitales dans notre société contemporaine.
Ils participent aussi à l’amélioration de la qualité de vie dans les villes, en réduisant les nuisances sonores. Ainsi, depuis plusieurs années, les grandes villes françaises se dotent de plans de lutte contre le bruit. Au-delà de la réduction du niveau sonore, les urbanistes favorisent de plus en plus l’usage de bruits naturels agréables, tels que celui du vent soufflant dans les graminées. La ville de Paris encourage déjà ces mesures au travers de son plan de végétalisation 2007-2020.
Face à ces questions environnementales, la réintroduction de végétaux dans l’aménagement des villes est une solution idéale. Les semenciers, qui créent les variétés adaptées à ces usages, en sont bien conscients. En intégrant ces critères environnementaux dans leurs programmes de sélection, ou en recherchant de nouvelles associations végétales dans les mélanges qu’ils proposent, ils contribuent à l’amélioration de l’environnement, du bien-être et de la santé des habitants.
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Website: http://www.ufs-asso.com Published: November 16, 2015 |
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