La santé des abeilles, une préoccupation majeure pour les semenciers
Paris, France
le 7 février 2012
A l’occasion de la présentation du Plan de développement durable de l’apiculture par Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, les semenciers réunis dans l’UFS rappellent l’importance fondamentale de l’action des pollinisateurs dans la réussite des fécondations des fleurs en production de semences, pour de nombreuses espèces (oléagineuses, potagères notamment). Ils sont donc concernés au premier chef par la santé des abeilles.
Le suivi des ruches avec les apiculteurs
Depuis des décennies, les semenciers, les agriculteurs-multiplicateurs et les apiculteurs partagent leurs intérêts dans le placement de ruches au moment opportun dans les parcelles de productions de semences.
Une grande attention est apportée aux abeilles. Les nombreuses visites des cultures au cours de la floraison permettent de suivre leur état et leur activité. Aucune mortalité anormale d’abeilles n’a été signalée lors de la production de semences au champ avec utilisation de produits phytosanitaires.
Des mesures pour préserver les abeilles
Les semenciers ont mis en place de nombreuses actions visant à préserver les pollinisateurs. Ces actions vont dans le sens des propositions du Rapport sur le développement durable de l’apiculture de François Gerster, Inspecteur général de santé publique vétérinaire :
- « Retrouver la biodiversité nécessaire à l’apiculture » : Les semenciers proposent des mélanges de semences pour les jachères apicoles, constituant des ressources florales et alimentaires variées pour les abeilles et une source supplémentaire de biodiversité.
- « Diminuer l’impact des pesticides sur la santé des colonies d’abeilles » : le rapport fait notamment référence à l’identification d’actions de progrès pour limiter le risque lié à l’émission de poussières lors de semis.
Les semenciers professionnels ont déjà largement mis en oeuvre de telles actions. Depuis plusieurs années ils investissent dans leurs installations pour maîtriser le risque d’émission de poussières, lié à la technologie des traitements de semences. La profession semencière s’est ainsi engagée dans une démarche volontaire de certification des process industriels de traitement en appliquant le référentiel « Plan Qualité Poussières ». 90 % de l’outil industriel français en semences de maïs est déjà certifié « Plan Qualité Poussières », 80% en tournesol et 75% en colza. La démarche est lancée cette campagne pour les céréales et les protéagineux. Cet engagement volontaire de la profession complète les obligations réglementaires déjà en place pour les semences de maïs (arrêté poussières* de janvier 2009).
- « Maintenir et développer le service de la pollinisation assuré par les abeilles » : Les semenciers participent aux travaux de l’ITSAP Institut de l’abeille. Avec les agriculteurs, ils conduisent des programmes de recherche à l’INRA pour mieux comprendre la pollinisation et améliorer sa qualité. Enfin, agriculteurs-multiplicateurs et semenciers viennent de créer, en partenariat avec les apiculteurs, un site internet (www.beewapi.com) de mise en relation entre les apiculteurs et les agriculteurs pour la production de semences. Ce site entrera en service pour la campagne de pollinisation du colza en avril, puis celle du tournesol.
*«Conditions d'enrobage et d'utilisation des semences traitées par des produits mentionnés à l'article L. 253-1 du code rural en vue de limiter l'émission des poussières»
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Website: http://www.ufs-asso.com Published: February 7, 2013 |
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