Paris, France
Septembre 9, 2009

Source: 
GNIS : Groupement national interprofessionnel des semences et des plants
OLEOSEM : Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs
UIPP : Union des industries de la protection des plantes

Après une nouvelle destruction d’un essai de recherche sur les OGM, les professionnels des semences et de la protection de plantes demandent au Gouvernement de tenir ses engagements afin que les projets de recherche sur les biotechnologies végétales puissent être mis en place et menés à leur terme en France.

La ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, a condamné, à juste titre, le 7 septembre, la destruction inadmissible, en Alsace, d’un essai de plants de vigne porte-greffes OGM résistant au virus du court noué. Dans sa déclaration, elle a mentionné avec raison le caractère irresponsable de cette action qui affaiblit les capacités de la recherche française dans le domaine des biotechnologies.

Force est de constater également que la transparence, l’information via des débats publics et la collaboration avec les collectivités locales, les organisations professionnelles et les organisations non gouvernementales écologistes ne permettent toujours pas de mener à bien une quelconque activité de recherche sur les biotechnologies végétales, malgré le Grenelle de l’environnement… Pourtant, la recherche est indispensable pour apporter des réponses aux questions légitimes que tout un chacun est en droit de se poser. La secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, a d’ailleurs réaffirmé aux Universités d’été de l’UMP que le gouvernement souhaitait développer les moyens alloués à la recherche dans ce domaine.

Face à ce constat, les professionnels des semences et de la protection des plantes attendent des actions concrètes et rapides de la part du Gouvernement. Le Grenelle de l’Environnement a soulevé des interrogations mais a aussi engendré des promesses. Une loi sur les OGM – encadrant en particulier les activités de recherche - a bien été votée mais pour l’instant, plus d’un an après, les textes ne sont toujours pas mis en application, avec notamment pour conséquence une recherche sur les biotechnologies végétales réduite à sa portion congrue, pour ne pas dire au point mort. Et rien ne laisse présager des avancées notables avant plusieurs mois…

Nous demandons que le Gouvernement se fasse entendre et agisse rapidement dans ce domaine. La transparence, l’information et la collaboration, qui sont très importantes pour accompagner une innovation, ne servent à rien si un cadre légal ne permet pas à la recherche de mettre en place des projets et de les mener jusqu’à leur terme.

Website: http://www.gnis.fr

Published: September 9, 2009