France
December 13, 2023
Engagée dans une feuille de route agroécologique ambitieuse à horizon 2030, BASF France Division Agro continue à mesurer les progrès accomplis sur l’ensemble des piliers de cette stratégie. Il faut, pour cela, s’assurer que les objectifs sont atteints et que les innovations agroécologiques permettent de soutenir la compétitivité des agriculteurs, mais aussi partager les résultats avec les parties prenantes.
La Division Agro de BASF poursuit ses avancées vers l’agroécologie. Dans le cadre de sa feuille de route à horizon 2030, elle a défini des itinéraires innovants plus respectueux de l’environnement. Elle s’est également engagée à mesurer les progrès accomplis pour s’assurer que les objectifs fixés sont tenus. Cette démarche montre la volonté de transparence et de crédibilité de l’entreprise vis-à-vis des parties prenantes. Pour cela, des indicateurs ont été mis en place afin d’analyser l’adéquation des progrès par rapport aux engagements. « Cela nous permet de voir si nous sommes sur la bonne voie et de nous adapter si nécessaire », explique Benjamin Gicquel, responsable pôle agroécologie, stewardship et filières chez BASF France Division Agro.
Des efforts sur le biocontrôle
Plus concrètement, la société souhaite développer un portefeuille de solutions durables pour répondre aux attentes des agriculteurs et des consommateurs, sur les produits phytosanitaires, les solutions de biocontrôle, les semences et les outils digitaux qu’elle commercialise. Sur le biocontrôle, l’ambition est d’atteindre 10 % du chiffre d’affaires pour 2030. « Si, en 2021, ces solutions représentaient 5,5 % de notre activité, ce chiffre est tombé à 4 % en 2022 car le marché est concurrentiel, explique Benjamin Gicquel. Mais nous maintenons notre objectif et nous comptons remonter à 5 % de l’activité dès 2025 ». L’indicateur choisi permet donc à la société d’être en alerte sur sa trajectoire et de redoubler d’efforts sur les prochains mois. Elle travaille avec des partenaires comme l’institut de recherche Inrae et l’institut technique Terres Inovia dans le cadre du plan Phosmet. « Des produits vont bientôt arriver, notamment pour les itinéraires colza, poursuit-il. Nous sommes très confiants même si d’importants efforts de pédagogie restent nécessaires. »
Un objectif pour se diversifier
Pour contribuer à réduire les utilisations d’intrants, BASF France Division Agro mise sur l’innovation. La société a pour ambition d’atteindre 25 % de son chiffre d’affaires avec d’autres leviers que les produits phytosanitaires, comme les semences, le digital ou les produits de biocontrôle. « C’est un objectif très ambitieux car 95 % de notre activité viennent encore des solutions phytopharmaceutiques », indique Benjamin Gicquel.
L’entreprise s’est également engagée à réduire l’impact des produits phytosanitaires sur la santé et les ressources naturelles. Elle va lancer six programmes d’accompagnement de ses solutions d’ici à 2030. Trois sont déjà opérationnels. Ils ont pour but de préserver les ressources en eau à travers des réductions de doses de produits, notamment sur les aires d’alimentation de captage d’eau potable. « Par un accompagnement concret sur le terrain, nous allons au-delà des exigences réglementaires pour que les agriculteurs puissent diminuer les doses tout en conservant le niveau de productivité des cultures », explique le responsable pôle agroécologie.
GES, des premiers résultats concluants
Enfin, pour contribuer à relever le défi climatique, BASF Agro entend contribuer à réduire de 30 % à horizon 2030 les émissions de gaz à effet de serre (GES) par tonne de cultures récoltées. Parmi les leviers figurent l’innovation variétale, l’évaluation des solutions vis-vis de la fertilisation, le développement d’inhibiteurs d’uréase ou de nitrification et des outils digitaux pour piloter la fertilisation azotée, qui est la principale source de GES pour les grandes cultures. « Nos premiers résultats montrent qu’il est possible, avec une innovation fongicide BASF, de préserver le rendement et la qualité du blé en situation d’azote limitant avec une réduction des émissions de GES de 490 kilogrammes équivalent CO2 par hectare tout en ayant un impact limité sur le rendement, indique Benjamin Gicquel. Nous prévoyons de travailler la combinaison de ces leviers pour définir des itinéraires agricoles bas carbone que nous proposerons à l’agriculteur et aux acteurs des filières. » Pour assurer une totale transparence de sa démarche, BASF France Division Agro partage ces résultats avec un comité de parties prenantes composé d’agriculteurs, d’instituts techniques, de l’enseignement agricole, d’ONG, de conseillers, etc.
Transparence vis-à-vis des parties prenantes
« Nous nous réunissons deux fois par an, indique-t-il. Cet échange avec nos partenaires est une excellente occasion de se challenger, de faire évoluer, si besoin, notre ambition pour être encore plus pertinents. Nous voulons nous assurer que nos engagements sont applicables pour les agriculteurs, qu’ils maintiennent la compétitivité des exploitations tout en assurant la transition agroécologique. »
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