France
September 19, 2023
C’est en associant les solutions naturelles, les outils numériques, l’agronomie et les produits conventionnels que BASF Division Agro compte aider les agriculteurs à prendre le virage de la transition agroécologique. La mise en place d'itinéraires techniques dans des essais grandeur nature permettent ensuite de valider leur efficacité mais aussi leur pertinence économique.
Dans le cadre de sa feuille de route agroécologique à horizon 2030, BASF Division Agro travaille sur des itinéraires innovants et compétitifs, plus respectueux de l’environnement. Son ambition est d’accompagner au plus près les agriculteurs pour relever les défis économiques et durables de l’agriculture du 21e siècle, tout en répondant aux attentes des citoyens.
Une approche plus globale
« Nous souhaitons renforcer notre expertise dans la mise en place de solutions de protection alternatives et adopter une approche plus globale en matière de lutte contre les bioagresseurs, en favorisant l’agroécologie, indique Benjamin Gicquel, responsable du pôle agroécologie, stewardship et filières chez BASF. Nous travaillons ainsi sur de nombreux itinéraires qui visent à réduire l’usage des intrants. »
Afin de gérer efficacement toutes les maladies et fournir des solutions concrètes aux agriculteurs, ces itinéraires sont conçus dans une approche globale et pluriannuelle, en tenant compte des caractéristiques pédoclimatiques propres à chaque région. Ils sont soumis à des tests grandeur nature pour valider leur faisabilité pratique, leur pertinence technico-économique et leurs modalités de mise en oeuvre.
Dans ce cadre, BASF a mis en place quatre fermes, appelées « Fermes Practice », en 2022. Trois d’entre elles sont dédiées aux grandes cultures, localisées dans le Nord, le Sud-Ouest et l’Est de la France. La quatrième, située dans le Sud-Ouest, se concentre spécifiquement sur la viticulture. « Nous veillons à garantir la pertinence économique des leviers que nous testons et à évaluer leur retour sur investissement dans des contextes locaux concrets », insiste le responsable du pôle agroécologie. Les itinéraires techniques développés par BASF intègrent des innovations visant à réduire les utilisations d’intrants et leur impact sur les ressources naturelles. Par exemple, dans la culture de l’orge, la société met en avant un traitement de semences innovant éliminant la nécessité d’une application d’un fongicide foliaire pour protéger les plantes contre les maladies. « De même, pour la culture du colza, BASF propose un traitement de semences en biocontrôle qui permet un meilleur développement de la plante procurant ainsi une plus forte résistance aux insectes et la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires », étaye Benjamin Gicquel.
BASF mise également sur les technologies numériques pour réduire l’utilisation d’intrants, en optimisant la fertilisation et la protection des plantes. Ces outils permettent de mieux prévoir les risques et de positionner de manière plus précise les produits.
S’appuyer sur des services numériques
Par exemple, xarvio® FIELD MANAGER accompagne le suivi sanitaire des cultures (du semis à la récolte), ainsi que la planification des travaux agricoles. Il permet notamment d’adapter la dose des semis au potentiel de la parcelle, de moduler les apports d’engrais et de fongicides et de suivre les résultats des interventions tout au long de la saison. Par ailleurs, le service innovant de protection des cultures xarvio® HEALTHEY FIELDS s’engage quant à lui sur le résultat : en souscrivant au service, l’agriculteur achète des hectares de culture saine plutôt que des produits phytosanitaires, et ce de manière garantie. Ce service comprend la gestion des parcelles par le biais de l’outil d’aide à la décision (OAD) xarvio® FIELD MANAGER, des bulletins hebdomadaires de prévisions de traitements et la mise à disposition des fongicides nécessaires. « Au cours des trois dernières années, une réduction moyenne d’environ 20 % de l’indice de fréquence de traitement (IFT) des fongicides a été observée avec ce service », se réjouit Benjamin Gicquel. Actuellement sur le marché dans les pays du bassin méditerranéen, les solutions Horta sont en cours d’évaluation pour un développement potentiel en France. « Elles apportent une modélisation du risque maladie et ravageurs et accompagnent le viticulteur dans le positionnement du renouvellement de ses applications en vue d’optimiser la protection ».
Valoriser les efforts
Ces innovations sont combinées à des recommandations agronomiques telles que le choix de la variété, le type de sol, la date de semis, etc. « De plus, des solutions de biocontrôle sont associées avec des produits conventionnels de la gamme de BASF pour une utilisation raisonnée de ces derniers, poursuit-il. Si toutes ces mesures contribuent à réduire l’indice de fréquence de traitement de l’exploitation, elles permettent à l’agriculteur d’obtenir des certifications attestant de l’évolution de ses pratiques, telles que la Haute valeur environnementale. » Une valorisation bien méritée.
« Nous ne traitons que si c’est nécessaire ! »
« Le Château de la Rivière, qui produit essentiellement du Fronsac en Gironde, est la ferme Practice de BASF en vigne depuis deux ans. Mais nous travaillions déjà ensemble sur la confusion sexuelle, que nous avons mis en place en 2014. Une partie de notre site est classée Natura 2000 du fait de la présence de chauves-souris, nous avons des brebis en écopâturage depuis 2022, des ruches depuis cette année. Enfin, nous sommes certifiés Haute valeur environnementale et Responsabilité sociétale des entreprises, RSE. Réduire l’usage des intrants est donc pour nous un axe stratégique fort ! Avec BASF, nous testons un outil d’aide à la décision. En s’appuyant sur les prévisions météorologiques, en analysant l’intensité du risque maladie, il nous aide à positionner au mieux les traitements phytosanitaires et à réduire les doses. En parallèle, nous réalisons des comptages de papillons et d’insectes, nous utilisons la confusion sexuelle et des produits de biocontrôle. Nous ne traitons que si c’est nécessaire ! »
Thomas DO CHI NAM, Directeur Technique
Château de la Rivière (33)
Topics
Species
