Dampierre, France
April 27, 2011
Le savoir-faire de la PME de Dampierre qui représente 75 % du marché français de la station de traitement de semences s'exporte en Afrique.
Le groupe de collaborateurs de Dorez à Dampierre qui a œuvré pour mettre au point cette machine de traitement de semences faite sur mesure pour le marché africain.
C'est presque une première pour les Ets Dorez ! Avec l'expédition d'une station de traitement de semences fermières spécifique pour le Burkina Faso, la doyenne auboise du machinisme agricole, installée à Dampierre, confirme sa position en Afrique. Cette unité complète avec système de triage, d'une capacité de 5 t/heure, représente en fait tout le savoir-faire d'une entreprise d'une trentaine de collaborateurs, pilotée par les deux frères Dorez, Alain, 52 ans, et François, 47 ans.
Unité mobile
« Le "colis" a été placé en container pour être acheminé jusqu'au port de Lomé (Togo) et rejoindre Ouagadougou par la route », précise Alain Dorez, ravi de pouvoir satisfaire ainsi les besoins exprimés par le client en matière de semences fragiles (maïs, niébé, soja, mil, haricot…) nécessitant des élévateurs à godets spéciaux à manutention douce. « Cette machine est constituée d'un calibreur à grilles rotatives, d'un trieur à aspiration densimétrique, d'un calibreur rotatif, d'une enrobeuse à produit phytosanitaire et d'une peseuse ensacheuse pour les doses de semences », ajoute M. Dorez, en précisant que ce groupe installé sur remorque permettra d'aller à la rencontre des régions les plus reculées du pays. « Nous avons déjà livré des petites enrobeuses en Tunisie, en Côte d'Ivoire et au Cameroun, mais jamais une machine aussi importante en Afrique », explique-t-il.
8 % en R & D
Alain Dorez rappelle que le négoce reste le cœur du métier de la maison éponyme « 80 % du chiffre d'affaires ». Cependant, il assure que la conception et la construction d'outils (travail du sol, triage et traitement de semences) sont reconnues en France et à l'Est (Roumanie, Bulgarie, Russie, Kazakhstan) ou le Moyen-Orient. Dorez investit 8 % de son chiffre d'affaires fabrication en recherches et développement. « Les machines de demain sont actuellement en essai », s'enthousiasme M. Dorez, dont une station de semences automatisée, plus précise et plus propre, avait valu aux ateliers de Dampierre, le prix innovation au Salon du machinisme de Paris-Villepinte 2009.
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