France
July 28, 2023
Ce vaste Plan d’action, financé par les pouvoirs publics et la filière des oléoprotéagineux, vient de livrer les premiers états des lieux et résultats de ses travaux.
Le Plan d’action de sortie du phosmet vise à identifier d'ici 2025 des stratégies alternatives opérationnelles au retrait du phosmet pour réduire les attaques et la nuisibilité des ravageurs d’automne, l’altise d’hiver et le charançon du bourgeon terminal, sur le colza.
Depuis septembre 2022, il soutient 8 projets partenariaux qui rassemblent une vingtaine d’acteurs du développement et de la recherche, publics et privés. Alors que la récolte des colzas se termine aux quatre coins de l’hexagone, les partenaires du Plan d’action diffusent une note d’actualité afin de partager les avancées de ces projets.
Tout savoir sur le Plan d'action sortie du phosmet et les projets partenariaux
Pour sa première campagne, ce Plan d’action a diffusé un état des lieux et les premiers résultats de ces projets multi-partenariaux (à retrouver en intégralité dans la note d’actualité en pièce jointe)
1.Etat des connaissances sur les ravageurs du colza
Afin d’imaginer et développer de nouveaux leviers de gestion, la note d’actualité propose un panorama synthétique sur les connaissances existantes des cycles biologiques de ces deux ravageurs et les savoirs à acquérir pour une meilleure gestion de ces insectes.
2. Adaptacol2 : des réseaux d’observation et des Comités régionaux mobilisés
Le projet Adaptacol2 vise à mettre à disposition des agriculteurs et des techniciens agricoles, les stratégies de protection intégrée qui leur permettront de limiter les attaques et la nuisibilité de l’altise d’hiver et du charançon du bourgeon terminal sur le colza.
3.RESALT, un phénotypage optimisé et uniforme entre tous les partenaires
Le projet RESALT, porté par INRAE en partenariat avec Terres Inovia, Innolea et 10 obtenteurs, vise à fournir des outils et des ressources pour la construction de variétés de colza résistantes à l’altise d’hiver (Psylliodes chrysocephala).
4. AltisOR : la grosse altise révèle ses gènes olfactifs
Le projet AltisOR, qui rassemble des scientifiques d’INRAE et de la start-up Agriodor, vise à mieux comprendre la biologie olfactive de la grosse altise, un des principaux ravageurs du colza, afin de pouvoir proposer à terme de nouveaux odorants pour manipuler son comportement.
5. Ctrl-Alt : appliquer l’écologie chimique au contrôle de l’altise d’hiver
Les médiateurs chimiques (composés produits et émis par les plantes) peuvent influencer deux phases essentielles de la nuisibilité des insectes ravageurs : la colonisation de la culture et sa consommation par les adultes ou les larves. Identifier ces médiateurs chimiques permet d’envisager de détourner ces ravageurs de la culture (manipulation comportementale) ou de diminuer sa consommation, en affectant l’appétence des adultes, la ponte ou le développement des larves dans la plante.
6.VELCO-A : caractérisation d’un champignon entomopathogène
Parmi les pistes de recherche mises en œuvre dans le cadre du Plan de sortie du Phosmet, celle d’un champignon entomopathogène susceptible d’infecter les larves d’altises est explorée par trois partenaires : BASF, l’UMR Agroécologie de l’INRAE de Dijon et Terres Inovia, sous le nom de projet Velco-A.
7.Développement d’une solution associant biocontrôle et outils technologiques
Plusieurs leviers sont disponibles pour protéger les colzas contre les ravageurs d’automne, mais ils demandent à être combinés pour assurer une protection durable. Le projet porté par Certis Belchim consiste à intégrer des outils technologiques et un produit de biocontrôle pour réduire la pression parasitaire des grosses altises afin de limiter le recours à une solution larvicide sur colza.
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